Vers un licenciement ou une démission ?
Posté : 01 mai 2015, 21:30
Bonsoir, me revoilà pour la suite de mon aventure avec le CPH.
Je cherche à savoir/comprendre si ma situation se dirige plus vers un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou vers une démission.
Le contexte :
Moi et mon employeur sommes depuis quelques mois dans une procédure devant le Conseil des Prud'hommes. Ayant travaillé pendant plus de deux ans sans contrat de travail écrit ni aucun bulletin de salaire ni congés payés ni cotisations etc... j'ai demandé une requalification en CDI pour laquelle les chances de succès sont importantes au vu des éléments que mon avocat et moi avons rassemblés. Lorsque j'ai demandé la régularisation de ma situation, on m'a fait une proposition d'une absurdité et d'une précarité sans nom.
Suite à mon refus concernant ladite proposition, on m'a indiqué oralement qu'on avait plus rien à me donner (que je pouvais rester chez moi désormais...) Suite à cela, j'ai envoyé un mail à la direction en récapitulant ce qui s'était dit au cours de cet entretien pour lequel je n'ai eu aucune convocation écrite.
Sentant la procédure prud'homal à leurs trousses et pour se protéger, la direction ne m'a jamais répondu et quelques jours plus tard la personne avec laquelle j'avais eu l'entretien m'a envoyé un email comme si de rien était pour me demander si j'étais disponible pour travailler les jours à venir. J'ai évidemment répondu que non puisqu'il m'avait remercié quelques jours auparavant et qu'au vu de ces conditions il n'était pas possible que notre collaboration reprenne, logique. La personne m'a ensuite répondu par un mail en m'indiquant qu'elle ne m'avait jamais "remercié", me demandant alors de confirmer que je ne souhaitais plus travailler avec eux. Ces propos étaient évidemment destinés à rattraper le coup et se prémunir au maximum en cas de suite judiciaire. Je n'ai d'ailleurs pas répondu à ce dernier mail car la situation était complétement stérile avec tant de mauvaise foi de la part de mon interlocuteur.
C'est sur ces éléments qu'en plus de la requalification je demande donc le licenciement abusif sans cause réelle et sérieuse. La partie adverse clame que j'ai démissionné (ce que je n'ai évidemment jamais fait).
Conclusion : Selon vos diverses expériences et réflexions, se dirige t on plus vers une démission ou un licenciement abusif ?
Tout en sachant que même dans l'éventualité où j'aurais démissionné, cette démission serait due à un non-respect des obligations de l'employeur. Ces manquements de l'employeur sont démontrés et prouvés dans le dossier.
Merci beaucoup.
Je cherche à savoir/comprendre si ma situation se dirige plus vers un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou vers une démission.
Le contexte :
Moi et mon employeur sommes depuis quelques mois dans une procédure devant le Conseil des Prud'hommes. Ayant travaillé pendant plus de deux ans sans contrat de travail écrit ni aucun bulletin de salaire ni congés payés ni cotisations etc... j'ai demandé une requalification en CDI pour laquelle les chances de succès sont importantes au vu des éléments que mon avocat et moi avons rassemblés. Lorsque j'ai demandé la régularisation de ma situation, on m'a fait une proposition d'une absurdité et d'une précarité sans nom.
Suite à mon refus concernant ladite proposition, on m'a indiqué oralement qu'on avait plus rien à me donner (que je pouvais rester chez moi désormais...) Suite à cela, j'ai envoyé un mail à la direction en récapitulant ce qui s'était dit au cours de cet entretien pour lequel je n'ai eu aucune convocation écrite.
Sentant la procédure prud'homal à leurs trousses et pour se protéger, la direction ne m'a jamais répondu et quelques jours plus tard la personne avec laquelle j'avais eu l'entretien m'a envoyé un email comme si de rien était pour me demander si j'étais disponible pour travailler les jours à venir. J'ai évidemment répondu que non puisqu'il m'avait remercié quelques jours auparavant et qu'au vu de ces conditions il n'était pas possible que notre collaboration reprenne, logique. La personne m'a ensuite répondu par un mail en m'indiquant qu'elle ne m'avait jamais "remercié", me demandant alors de confirmer que je ne souhaitais plus travailler avec eux. Ces propos étaient évidemment destinés à rattraper le coup et se prémunir au maximum en cas de suite judiciaire. Je n'ai d'ailleurs pas répondu à ce dernier mail car la situation était complétement stérile avec tant de mauvaise foi de la part de mon interlocuteur.
C'est sur ces éléments qu'en plus de la requalification je demande donc le licenciement abusif sans cause réelle et sérieuse. La partie adverse clame que j'ai démissionné (ce que je n'ai évidemment jamais fait).
Conclusion : Selon vos diverses expériences et réflexions, se dirige t on plus vers une démission ou un licenciement abusif ?
Tout en sachant que même dans l'éventualité où j'aurais démissionné, cette démission serait due à un non-respect des obligations de l'employeur. Ces manquements de l'employeur sont démontrés et prouvés dans le dossier.
Merci beaucoup.